Dans le monde de la littérature, il est difficile de parler de grands écrivains sans faire référence aux divers prix littéraires qui les ont salués. En plus de louer la qualité d’une écriture, ceux-ci sont le gage d’une bonne couverture médiatique pour toutes les personnes qui les reçoivent. Il serait donc présomptueux de faire vos premiers pas littéraires sans au moins les connaître. Partons donc à la découverte des meilleurs prix littéraires de la France.

Le prix Goncourt

Le prix Goncourt est, sans l’ombre d’un doute, l’un des plus prestigieux de la littérature française. Évoqué dans le testament de l’écrivain Edmond de Goncourt en 1892, ce prix fut octroyé pour la première fois en 1903. Seul un roman rédigé en français, publié dans une maison d’édition francophone et vendu en librairies peut prétendre à ce prix. Une fois passé les différentes phases de sélection, le lauréat reçoit ledit prix des dix membres de l’Académie Goncourt.

Le grand prix de l’Académie française

Créé en 1914, le grand prix de l’Académie française est une distinction décernée au meilleur écrivain de l’Académie. Ce prix est remis, chaque année, pour distinguer une œuvre originale publiée pendant l’année en cours. Habituellement octroyé en octobre, il marque le début de la saison des prix littéraires français. Avec une valeur actuelle de 10 000 euros, ce prix a déjà été obtenu par plusieurs écrivains très talentueux à l’image de : Antoine de Saint-Exupéry, Amélie Nothomb…

Le prix Médicis

Contrairement aux prix littéraires classiques, le prix Médicis est une récompense particulièrement destinée aux jeunes écrivains. En dehors de la couverture médiatique qu’il offre à ses lauréats, cette distinction littéraire espère surtout promouvoir des styles aussi novateurs qu’audacieux. Créé en 1958 par Gala Barbisan et Jean-Pierre Giraudoux, il a la particularité de pouvoir être décerné aussi bien aux romans qu’aux recueils et récits. Il est secondé de deux autres prix : le prix Médicis étranger et le prix Médicis essai.

Le prix Renaudot

C’est en 1926 que le prix Renaudot vit le jour. Au fil des années, il finit par se construire une grande renommée au point de vouloir égaler le prix Goncourt. Né de l’imagination du critique Georges Charensol, il se présente comme une distinction qui récompense les injustices du Goncourt. La rivalité qu’entretient ce prix à l’égard du Goncourt le pousse à annoncer ses ouvrages aux mêmes lieux et dates que le Goncourt. L’heureux lauréat du prix Renaudot se voit tirer 220 000 exemplaires de son œuvre.